Situation des personnels BIATOS de l’UdS

Depuis la rentrée universitaire les élus et représentants Agir Ensemble pour une Université Démocratique se sont fait régulièrement l’écho dans les conseils et auprès de l’équipe de direction des graves et nombreuses difficultés que rencontrent les personnels BIATOS.
L’alourdissement et la multiplication des tâches, les dysfonctionnements informatiques et une nouvelle gestion centralisée des ressources humaines ont conduit à une dégradation des conditions de travail telles que les personnels Biatos ne sauraient continuer à accomplir leurs tâches sans mettre en danger leur santé.

Face à ce qu’il faut reconnaître comme une véritable souffrance au travail (fatigue, stress et parfois dépression), des membres de l’équipe de direction semblent ne pas vouloir que les problèmes soient identifiés. Ils persistent, dans les conseils en particulier, à y voir une simple conséquence du passage à l’autonomie et nient la gravité de la situation.
Nous estimons au contraire que les causes ne sont pas seulement structurelles mais aussi institutionnelles : l’équipe de direction ne saurait s’exonérer d’une analyse critique du « management » de la fusion, en faisant seulement appel au Laboratoire de Psychologie des Cognitions de la Faculté de Psychologie pour accompagner des restructurations programmées sans dialogue ni consultations. La démarche envisagée (« Bien-être au travail ») ne saurait suffire.
Nous invitons instamment l’équipe de direction à prendre des mesures appropriées qui deviennent maintenant urgentes, à savoir :
–    une politique de création de postes administratifs et techniques qui permette d’endiguer rapidement la sous-administration criante de l’UdS ;

–    un appui à la médecine du travail par la création d’un second emploi de médecin et la mise en place de structures de prise en charge des problèmes liés à la souffrance au travail ;

–    une information rapide des personnels sur les moyens mis à leur disposition par l’UdS pour les aider et les soutenir dans les difficultés qu’ils rencontrent ;

–    la mise en place de groupes de travail chargés de diagnostiquer les causes des problèmes et d’étudier les solutions qu’il convient d’y apporter. Ces groupes de travail, pour être efficaces, devraient associer des membres des collectifs des Biatos et des contractuels, des représentants des organisations syndicales et les membres de l’équipe de direction en charge des ressources humaines ;

–    une gestion plus humaine et respectueuse des personnels qui implique que soit mis un terme à la logique de la seule performance et de la rentabilité, à la gestion par la pression permanente et l’accumulation de tâches impossibles.

Les élus et représentants Agir Ensemble pour une Université Démocratique signataires se tiendront aux côtés des personnels administratifs et techniques, aux côtés des contractuels et vacataires, afin que leurs droits à des conditions de vie et de travail décentes soient respectés, défendus et améliorés dans toutes les instances, les services et les composantes de l’UdS.

AGIR ENSEMBLE POUR UNE UNIVERSITE DEMOCRATIQUE
(SES-CGT, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNPREES-FO, SUD-EDUCATION UDS)