Les candidats de la liste RDC souhaitent la tenue d’un débat ouvert, pluriel et démocratique qui permettra d’éclairer les électeurs sur les principales difficultés auxquelles se heurte aujourd’hui notre université. Cette rencontre entre des candidats librement choisis par chacune des deux listes pourrait par exemple se dérouler le lundi 19 novembre dans l’un des amphithéâtres de l’esplanade avec une retransmission sur la chaine UTV.
La formule pourrait être la suivante : pour un certain nombre de thèmes importants tels que la formation, la recherche, la vie démocratique, les perspectives budgétaires, trois débatteurs de chaque liste échangeraient leurs analyses et leurs projets. Il nous semblait naturel et pertinent que les débatteurs soient des candidats se présentant aux suffrages des électeurs le 20 novembre dans les différents conseils. En effet, un tel débat devrait avoir pour fonction de présenter les différents candidats et de permettre aux électeurs de connaître les idées et les objectifs qu’ils défendront durant leur mandat dans les trois conseils centraux de notre université. Il nous semble particulièrement important de pouvoir discuter sereinement du bilan du mandat écoulé, des perspectives de l’université, des projets que nous devons mettre en œuvre pour l’université de demain.
Les candidats de la liste UDS, soutien à Alain Beretz, souhaitaient que le président puisse prendre part au débat. Or ce dernier ne fait pas partie des candidats figurant sur les listes UDS. L’extrême personnalisation de la campagne UDS nous parait un symptôme des problèmes que rencontre aujourd’hui l’université. C’est pourquoi notre préférence initiale allait à un débat réunissant des candidats présents sur chacune des listes. Cependant nous sommes prêts à faire des concessions sur les modalités d’organisation du débat. Ainsi nous proposons qu’Alain Beretz puisse participer au débat et, s’il le souhaite, remplace sur l’une des tables rondes thématiques (40 mn chacune) un des membres de ses listes sans qu’il lui soit possible de les remplacer tous.
Cela nous semble une proposition ouverte, respectueuse de la nature du scrutin – élection à des conseils et non élection du président – et propre à répondre aux attentes des personnels qui souhaitent certainement connaître leurs futurs conseillers, auxquels il reviendra ensuite d’élire le président puis les vice-présidents.