Des personnels de l’université et des journalistes nous interrogent sur notre choix de ne pas présenter un candidat à la présidence. Notre plateforme apporte une réponse précise :
« Si notre liste a fait le choix de ne pas mettre en avant un candidat à la présidence de l’université, c’est que nous considérons que le projet et l’équipe comptent davantage que le choix d’une personne. Le processus électoral comporte trois temps distincts : le choix d’une majorité le 20 novembre, l’élection du nouveau président le 18 décembre, l’élection des vice-présidents par le Congrès le 22 janvier 2013. Si les électeurs nous accordent leur confiance, nous nous engageons à assumer pleinement nos responsabilités. »
Nos listes RDC ont adopté cette position très claire en termes éthiques et politiques. Nos listes sont des listes d’ouverture, elles comportent 20 candidats sans appartenance syndicale, soit 35%. Elles sont soutenues par une très large représentation des organisations syndicales de notre université.
Nous reformulons ici un principe et un engagement qui guident notre démarche qui se veut collective et responsable :
1. Nous récusons le système présidentialiste induit par la loi LRU et refusons toute personnalisation à l’occasion d’une campagne électorale qui a pour objet de départager des listes de candidats pour les trois conseils centraux de l’université. C’est sur la base d’un projet et d’une équipe de candidats que nous faisons campagne, sur des idées et un programme, et non sur un candidat à la présidence. Ce principe nous conduit à prendre la plus grande distance avec la campagne des listes UDS qui se réduit à la campagne du président sortant, alors même que celui-ci s’était engagé – certes oralement – à ne débuter sa campagne qu’après les élections aux conseils centraux. Il n’est pas bon pour notre démocratie universitaire de superposer et de confondre deux élections qui sont distinctes dans le temps et dans leur nature. Il n’est pas acceptable non plus qu’un président-candidat travaille à la composition de son équipe de vice-présidents alors même que le résultat des élections aux conseils centraux n’est pas connu. Nous croyons que de nombreux personnels de notre université partagent avec nous ces convictions.
2. Si les électeurs devaient nous accorder leur confiance en nous plaçant en tête – ce que nous souhaitons et ce à quoi nous travaillons –, nos listes et nos candidats assumeraient pleinement leurs responsabilités, dont la première sera de favoriser l’émergence d’une candidature à la présidence et d’une équipe présidentielle qui seront les plus à même de porter nos valeurs et notre programme. Dans l’esprit d’ouverture et de rassemblement de la communauté universitaire qui préside à notre démarche, le futur candidat à la présidence comme les membres de son équipe pourraient aussi bien être issus de nos listes que de nos sympathisants ou encore de tous les collègues qui se reconnaitraient dans notre plateforme et s’engageraient à la mettre en œuvre.
Ceci a valeur de contrat avec les électeurs qui pourraient nous accorder leur confiance et pour lesquels nous manifestons par là même le plus grand respect.
Les candidats au CA des listes d’ouverture « Pour l’Université de Strasbourg : Responsabilité, Démocratie, Collégialité »
Bonjour,
Personnellement je préfèrerai savoir pour qui je vote au final.
Cordialement
C. Guth